Le soleil se levait à peine mais j'étais déjà prête, Drago bien évidement traînait et prenait son temps. En même temps le roi des Serpentards se devait d'avoir une coiffure impeccable... non mais sans rire... je tambourinais sur la porte de la salle de bain.
- Malefoy ! Bouge, nom de Merlin ! on va finir par rater le train avec tes conneries !
- Oui ! ça va j'arrive !
- Tu n'as pas besoin de te refaire une beauté, tu es très beau Dragounet !
- Tu veux bien la boucler oui ?
- Allez on y va !
Très vite nous pûmes rejoindre la surface à proximité de l'Abbaye de Westminster. Puis, nous nous rendîmes à la gare pour basculer dans le monde des sorciers. Nous étions encore habillés comme des moldus. Alors que nous étions sur le quai de la voie 9 3/4, une certaine agitation y régnait mais elle semblait différente... nous vîmes un attroupement.
En m'approchant, je vis qu'il y avait un vendeur de journaux
- Lisez la Gazette du Sorcier ! Édition spéciale ! Une nouvelle exécution d'apprenti-mangemort ! Quelqu'un semble faire le travail du ministère à sa place ! Demandez la Gazette du Sorcier !
- Ne bouges pas Drago. Dis-je en m'approchant prudemment du groupe. Je vais prendre un exemplaire.
- Voila miss, cela vous fera trois mornilles. Joli costume, cela vous va à ravir !
- J'habite dans un quartier moldu, donc autant se fondre dans la masse, répondis-je avec sourire. Maintenant excusez-moi, j'ai un train à prendre.
- Mais je vous en prie. Reprit le vendeur. Demandez la Gazette!
Je me hâtais de retourner auprès de Drago. Il n'avait pas bougé, toujours dans l'ombre pour éviter qu'on le reconnaisse.
- Viens, il faut monter dans le train. Dis-je.
- Non attends, pas encore...
- Quoi ? Qu'est-ce qui te prend ? il ne va pas tarder !
Pour toute réponse, il me fit pivoter vers ma droite, il y avait un groupe de sorciers qui défilait avec diverses pancartes animées par magie scandant toute sorte de slogans contre le ministère et la magie noire. Dans le genre "Ministère : bande porcs ou de mangemorts ?" ou encore "Pas de mangemorts au mitard = justice au placard". Drago avait raison, cela sentait le souffre.
Je regardais le cortège et je vis un visage qui m'était familier, des cheveux roux un peu en bataille... soudain le personnage en question sortit du cortège. Je pris alors Malefoy par le bras et nous rentrions dans la gare.
- Où on va ?
- Je ne sais pas, il nous suivent... ils ont dû te reconnaître...
A mesure que nous marchions, les manifestants (six en tout) nous suivaient toujours... gros problème en vue, je ne pouvais pas utiliser mes armes ni mes baguettes... surtout accompagnée d'un fugitif. Soudain ce fut Malefoy qui prit une initiative et se dirigeait vers les toilettes des hommes...
- Prends celui des femmes, lui soufflais-je.
Nous entrâmes, il n'y avait personne et avec un peu de chance... mais j'entendais les pas se rapprochant...
- On est mal. Reprit Malefoy.
Aucun sens de la pudeur ces types, puis je vis les lavabos avec le sèche-mains placé juste au niveau de la tête de Malefoy... je n'aime vraiment pas cette idée, mais nécessité fait loi... j'enlevais ma veste et la jeta par terre, puis je défis mon chemisier.
- Qu'est ce tu fous ?
Je ne pris même pas le temps de lui répondre que je le plaquais contre le mur pour l'embrasser sauvagement. Ainsi, je fis en sorte que les personnes entrantes ne puissent voir que moi et non Malefoy, et surtout dans une situation apparemment sans ambiguïté. J'entendis la porte s'ouvrir...
- Houlà... on a dû se tromper , j'ai l'impression.
- En effet, j'espérais avoir un peu de tranquillité ! Maintenant cassez-vous!
- Et pourquoi on peut pas profiter aussi...
L'homme en question n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il prit une baffe.
- Nous ne sommes pas venu pour ça, je ne sais pas pourquoi nous t'avons suivi et en plus on dérange mademoiselle ! Toutes nos excuses, faites comme si nous n'étions jamais passés.
- je vous en prie. Répondis-je.
Ils quittèrent les toilettes des dames. Je lâchais soupir de soulagement. Pendant que je me rhabillais, Malefoy ramassa ma veste et me la donna, il posa sa main sur la mienne et vit qu'elle était chaude, mais également que j'avais un ton rouge.
- Je savais que je te faisais de l'effet, ça marche avec toutes les nanas, dommage que tu te sois arrêté en si bon chemin, je suis sûre que tu aurais été la meilleure !
Soudain... VLAAAAAMM ! Une claque... VLAAAAAMM ! Deux claques, puis un coup de coude dans les côtes, enfin une violente clés de bras...
- La prochaine fois que tu m'assimiles à une minette juste bonne à sauter, je t'arrache le bras pour ensuite te castrer avec... C'est clair ? Dis-je avec la colère froide dont j'avais le secret.
- Oui... Oui... Ok désolé ! je ne voulais pas insinuer cela ! je te jure !
- Facile à dire quand on a le couteau sous la gorge. Saches que je ne suis pas une Serpentard qui éprouve le besoin maladif de passer la nuit avec toi et je ne suis pas non plus un Griffondor que tu peux insulter en toute impunité ! Maintenant on va monter dans ce putain de train et si jamais durant le trajet tu sors la moindre connerie, tu passeras par la fenêtre la plus proche ! C'est compris ?
- Ouais... ouais c'est bon !
Après quelques minutes de sprint, nous arrivâmes au Poudlard Express juste à temps, comme nous étions plus en période de rentrée scolaire, il n'y avait pas beaucoup d'élève dans le train si bien que nous avions un compartiment pour nous deux, compartiment que je pris soin de verrouiller par magie. Je ne voulais pas être dérangée et Drago non plus.
Les heures passaient, Drago s'était endormi. Pour ma part je repensais à l'épisode des toilettes, je regrettais d'avoir choisis cette idée, surtout avec Malefoy, c'était la porte ouverte à toutes les dérives. Mais en même temps, déclencher une bataille dans une gare... non vraiment ce n'était pas une bonne idée et ce crétin de Malefoy, pourquoi a-t-il ouvert sa gueule ? D'un autre côté, comment pouvait-il savoir que son attitude, et la façon dont il me touchait me rappelait un peu trop les manières déplacées de Voldemort ? Car oui, il m'est passé quelque chose, c'est une certitude. Je sais qu'il n'a pas réussit à me violer, j'ai pu m'enfuir juste à temps, mais... mon esprit bloque sur cet évènement... Comme si mon subconscient me refusait l’accès à ce souvenir... à moins que ce souvenir fasse partis de ceux que m'a rendu Rex avant de mourir ? Toujours est-il que je ne veux plus jamais être traitée de la sorte....jamais. Et je tuerai toutes personnes ne se pliant pas à cette règle.
Les heures s'écoulèrent, paisiblement, enfin presque. M'étant installée confortablement, je lisais cet article de la gazette du sorcier qui annonçait haut et fort qu'un "apprenti-mangemort" s'était fait descendre... Allons bon, encore un, la situation commence vraiment à devenir craignos. Cette fois c'est un certain Flint qui y est passé. On l'a retrouvé dans les toilettes des filles dans un très mauvais état. Cela va faire deux corps à examiner en espérant que le ministère ne récupère pas les corps avant moi. Voulant en savoir un peu plus, je réveillais Malefoy à coup de pied.
- Parle-moi de Marcus Flint.
- Pourquoi ?
- Regarde, c'est lui qui vient de se faire descendre.
- Par Merlin, cela ne s'arrêtera jamais ?
- Pas tant qu'on ne saura pas qui est derrière tout ça et surtout leurs motivations. Est-ce que Flint était un mangemort ?
- Oui et non, de ce que je sais, il lui arrivait de jouer les coursiers pour les mangemorts.
- Et les parents ?
- Le père était un mangemort. La mère je ne sais pas. Cela dit je ne sais pas trop ce qu'ils sont devenus. Ils ont disparu la veille de la bataille finale et depuis ils sont introuvables. En tout cas les mangemorts ne les ont pas retrouvés.
La nuit commençait à tomber. J'avais hâte d'arriver à Poudlard. Nous étions enfermés dans un compartiment avec les rideaux baissés pour ne pas être reconnus cependant j'en avais marre de rester assise à ne rien faire d'autre que de lire des livres, le journal ou dormir. Soudain je perçus une secousse... comme si le train venait de heurter quelque chose. Et Malefoy semblait l'avoir perçu également, vue sa tête.
- Bon dieu c'était quoi ?
- Je ne sais pas, fis-je en regardant attentivement par la fenêtre... C'est étrange.
- Oublies la pensée humaine, et pense en elfe ! fit une voix au fond de moi-même.
Je fermais les yeux, je laissais libre cour à mon instinct et, en rouvrant les yeux, je vis que tout était clair, pourtant nous étions en pleine nuit, je pus alors discerner des silhouettes animales le long de la voie ferroviaire, on aurait dit... des Loup-garou. Sans prendre un instant je plongeais la main dans mon sac et sans la sortir, je relevais le percuteur d'un révolver caché dans le sac.
- Qu'est ce qu'il y a dehors ? me lançait Malefoy, inquiet.
Je ne répondais pas. Je voyais les silhouettes, elles semblaient s'entretuer avec toute la sauvagerie propre aux Loup-garou. Garder la tête froide... ils sont affamés, tellement affamés qu'ils se dévorent entre eux... avec un peu de chance on va passer tranquillement, sans encombre.
- Rien mentis-je... je voyais le train s'éloigner de la meute de bêtes sauvages continuant à s'entretuer.
Puis... plus rien, le calme complet, mais cet évènement ne me laissait pas indifférente, en effet il n'est pas dans l'habitude des Loup-garou de sortir comme ça pour s'entre-dévorer à la pleine lune. Il se passe quelque chose. Le train arriva à la gare avec quelques minutes de retard, Malefoy et moi avions mis nos robes de sorciers, nous étions de nouveau des élèves de Poudlard et non plus des fugitifs.
Dés notre arrivée, Malefoy fut mis au secret, et d'un commun accord, avec le professeur McGonagall et Flitwick, nous avons justifié son absence par une histoire d'héritage personnel, nous savions pertinemment que les Griffondors, Poufsouffles et Serdaigles goberaient l'histoire sans trop de difficultés mais pour les Serpentards... c'était une toute autre paire de manches puisque certains d'entre eux connaissaient bien la famille Malefoy et que dire de l'espèce d'aurore cinglé qui nous sert de professeur de D.C.F.M (malgré toutes ces péripéties j'ai réussi à m'en souvenir !), car lui aussi fut surpris par notre absence et il serait tenté de mettre à nouveau son nez là où il ne faut pas. Je compte sur notre directrice pour nous couvrir.
Nous nous hâtions pour aller diner. Cependant lorsque nous entrions dans la grande salle, de nombreux regards se posèrent sur nous. Manifestement notre absence n'était pas passée inaperçue. Je fis comme si de rien n'était, ils finiront bien par lâcher l'affaire. Cela dit je gardais tout de même un œil sur Malefoy, car lui en revanche il était capable de faire connerie sous la pression. Alors que j'arpentais les couloirs, je fus abordée par le professeur McGonagall.
- Dans mon bureau je vous prie Miss De Winther.
Je ne sais pas pourquoi mais je sens que cela va aller mal ! Une fois dans le bureau de la directrice de l'école (qui avait pas mal changé depuis le départ de Dumbledore), elle me fit asseoir et me regardais fixement.
- Prenez donc un biscuit.
- Je n'ai plus très faim je viens de diner...
- Ne soyez pas ridicule Miss De Winther, ils sortent de mon four et ils sont succulents !
- Bien, je crois que je n'ai pas le choix. Dis-je ne prenant un biscuit dans une boîte en métal décorée de motifs écossais.
- Je suppose que vous devez savoir pourquoi je vous ai convoqué dans mon bureau ?
- J'hésite entre deux options, l'assassinat de deux élèves de Serpentard, ou la raison de mon absence et de celle de Malefoy.
- Vous devinez bien Miss De Winther, alors puis-je connaître les raisons de votre absence ?
- En effet, nous avons fait une descente au ministère.
- Oui cela je suis au courant dit-elle en me montrant la une du Chicaneur...
- Vous lisez le Chicaneur ?
- En effet quand je veux savoir des choses moins avouables par le ministère... Bien sûr il faut faire le tri car il y a beaucoup d'allégations plus loufoques les unes que les autres mais parfois il y a des pépites... comme celle-ci. Mais ce que je veux savoir, c'est la raison pour laquelle vous avez enlevé Narcissa Malefoy.
- Pour la mettre en sureté. Mais maintenant je me demande si je ne vais pas regretter ce choix...
- Qu'est ce qui vous fait dire cela ?
- Eh bien, nous avons discuté toutes les deux, et je ne la sens pas sincère, elle me cache quelque chose, je ne saurais dire quoi mais je suis sûre d'une chose, c'est qu'elle fera tout pour préserver sa famille et je dis bien TOUT.
- Vous incluez donc la trahison ou l'assassinat ?
- En effet mais ce qui est fait est fait et je ne compte pas la rendre au ministère. Maintenant si vous me parliez des deux morts qu'il y a eu récemment à Poudlard ?
- Plutôt que de vous en parler, je préfère vous y conduire.
Nous descendîmes dans l'infirmerie, je vis alors une porte blindée qu'il n'y avait pas avant.
- Il a fallut prendre certaines mesures...
Elle ouvrit la porte et je sentis un vent me glacer le corps. je mis alors un manteau et je vis alors les deux corps. Pauvres gamins, même s'ils étaient des crétins finis, ils ne méritaient pas de finir comme ça. Je commençais alors à examiner les corps.
- il me faudrait un peu plus de temps et surtout un peu de matériel.
Je sortis alors de l'infirmerie pour aller dans la tour qui me servait de planque, la porte avait été scellée, j'entrepris de l'ouvrir et je vis que quelqu'un l'avait visité. Tout était sans dessus dessous. Un vrai champ de bataille... mais qu'est ce qu'ils pouvaient bien chercher ? Toutes mes armes étaient là... même mon journal, mes potions. J'en déduis alors qu'ils n'avaient pas trouvé ce qu'ils voulaient. De deux choses l'une, ou bien c'est une manœuvre d'intimidation ou alors ils en avaient après ce que j'ai embarqué avec moi lors de mon départ de Poudlard, et la seule chose qui pouvait avoir de la valeur était mes dossiers sur les mangemorts... ET à part le ministère, qui pouvait être intéressé par ces dossiers ? Cette fois ils sont allés trop loin... je compte bien leur faire payer la destruction de mon Jukebox !
Je pris alors ma trousse magique de soins et je descendis vers l'infirmerie, c'est alors que j'aperçus une bande de types en capes bleu sombre, un type de cape que je connais bien: Les services secrets du ministère de la magie. Ces types sont de véritables monstres ! Même les mangemorts sont plus sympas que ces types ! Soudain, l'un d'entre eux leva la tête et me pointa du doigt. Sans chercher à en savoir plus, je remontais aussi vite que possible dans ma planque, mais je savais qu'ils me suivaient de près, ces types sont de vrais pros et ils ne sont pas soumis aux mêmes règles que les aurores.
Je m'enfermais dans ma chambre puis verrouillais la porte avec le plus puissant sortilège de ma connaissance. Alors qu'ils se battaient avec la porte, je fouillais partout dans ma chambre à la recherche de ce que je devais prendre pour survivre: du sang de dragons, une baguette, mon fusil d'assaut, mais surtout les dossiers... ils ne doivent pas les trouver, sinon des années de travail et de souffrance auront été vaines ! Alors qu'ils venaient de fracturer la porte, j'eus seulement le temps de me jeter par la fenêtre de la tour. je tombais et tombais encore pour atterrir sur mes deux pieds dans la cour de l'école, défonçant au passage le dallage de la cour. je me ruais alors à l'infirmerie.
je sentais qu'ils allaient faire disparaître les corps. J'avais une idée de la manière par laquelle ils avaient été tués mais pour vérifier, il me fallait un échantillon de leur sang. Je fonçais à travers des groupes d'élèves affolés. Du pied, je défonçais la porte de l'infirmerie, ouvrit la porte blindée, il y avait deux sorciers qui étaient déjà occupés à ranger les corps dans des sacs mortuaires sans états d'âmes, je leur brisais les cervicales. Rien de personnel... Strictement professionnel... puis je rouvris les deux sacs pour ensuite faire des prélèvements de sang. Une fois cela fait je sortis de l'infirmerie... la situation se compliquait sérieusement, ils y avaient plusieurs sorciers des services secrets devant moi avec plusieurs aurores.
Je posais alors mon sac de voyage, tout semblait aller au ralenti, je les voyais lever leurs baguettes, mais je sentais de mon côté la vénéneuse Emiliana prendre le dessus. Alors qu'Aurora la suppliait de les épargner.
- Il n'en est pas question ! Nous avons été trahis et cette fois il n'y a plus de pitié qui tienne !
- Non... je t'en supplie ! Hurlait Aurora en moi
Et une larme coulait le long de mon visage, mais la terrible teinte violette s'empara de mes iris. Et un violent combat s'engagea, je parvins à esquiver les sortilèges des uns et des autres. Je pus alors riposter. Mais les appels d'Aurora furent... comme pris en compte... et c'est ainsi que je lançais un sortilège étrange: il ouvrait une brèche magique, qui agissait à la manière d'un trou noir, aspirant toutes les sources de magies dites "instables". c'est-à-dire toutes créatures magiques ayant recours à des sortilèges appartenant à des champs magiques chaotiques, nécromantiques (ou de magie noire) ainsi la plupart de ces types qui avaient l'habitude d'utiliser l'Avada Kedavra, (sort qui appartient à la Magie Noire), furent aspirés par la brèche, mais pas moi, ni les étudiants à côté (enfin j'espère car pour les apprentis-mangemort on est jamais sûr) mais ce sortilège a sapé ma force vive, je m'écroulais, tombais à genou, du sang s'écoulait de ma bouche, de mes narines, de mes yeux, aussi et je voyais que des aurors s'approchaient de moi, mais je n'étais plus en état de me battre... les dossiers... ils doivent disparaître... les échantillons aussi... plutôt que de me dresser contre les aurors, je me tournais vers le sac de voyage et je le fis transplanner vers un endroit connu de moi seul. Puis je me tournais de nouveau vers les aurors qui se jetèrent sur moi, me séparèrent de ma baguette et me jetèrent à terre...
- La suspecte est maîtrisée ! lançait alors une aurore.
- Très bien conduisez-là à l'Institut !
- Mais qu'est ce que vo...
Je n'eus même pas le temps d'en placer une, que je reçus un violent coup sur la tête puis je perdis connaissance. Je me sentis alors aspirée... comme si on me faisait transplanner...
Quelques heures plus tard dans un bureau du ministère...
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- ...C'est désormais fait Kingsley, nous allons pouvoir ranger cette affaire aux oubliettes rapidement. Quel dommage c'était un excellent élément.
- Vous devriez avoir honte Mogrin !
- Honte ? Je vous rappelle que vous aussi avez voté en faveur de son retrait de la circulation ! Vous êtes aussi coupable que moi si ce n'est plus car VOUS, vous l'avez trahi, et soyez sûr que c'est sur VOUS qu'elle concentrera sa vengeance...
- Si je tombe, vous tomberez avec moi ! je peux vous le garantir ! Je sais que les lois ne vous atteignent pas, mais ELLE, elle pourra !
- Et comment donc ? vous avez signé vous-même son ordre d'internement, et bien sûr son procès aura lieu dans peu de temps...
- Son... procès ?
- Bien sûr, où elle sera condamnée à mort. C'est ainsi que nous nous débarrasserons de tout risque de représailles et de cette délicate affaire d'assassinats, la presse aura un os à ronger et tout ces crétins pro-Ordre du Phénix se calmeront d'eux même et rentrerons tranquillement chez eux. la tension retombera d'elle même, et on attribuera ça à votre gouvernement. Ainsi, par la même occasion, vous vous refaites une santé politique.
- Mouais...
- Je vous assure, la situation est pour l'instant sous contrôle, conclut l'homme qui se faisait appeler Mogrin tout en fumant une cigarette.
- ...
- Vous semblez dubitatif, reprit Mogrin tout en restant dans l'ombre.
- Faites seulement en sorte que cela se termine rapidement et sans bavure. Termina-t-il la gorge serrée.... Rapidement...
- Ce sera fait. Reprit Mogrin tout en sortant de la salle.
Kingsley attendit que l'étrange Mogrin à la cigarette sorte de la salle. Il fit appelle sa secrétaire.
- Vous m'avez fait demander monsieur le ministre ?
- Oui Miss Penny, trouvez Arthur Weasley et dites lui de venir me voir de toute urgence dans mon bureau.
- Bien monsieur.
Quelques minutes plus tard, Arthur Weasley le nouveau chef de la sécurité et de la police magique entra dans le bureau, lui aussi avait le visage émacié par la fatigue, le stress et les insomnies...
- Kingsley ? Qu'est ce qui se passe ? tu m'as l'air complètement affolé ?
- J'ai fais une terrible erreur...
- Comment ça ?
- J'ai fait condamner la seule personne qui pouvait me sortir de ce bourbier.
- De Winther ? Pourquoi ? Ce n'est pas elle qui a tué ces gosses ?
- Non... En fait il faut que je t'explique....
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Durant ce laps de temps, Mogrin se rendait au département des archives des services secrets du ministère. Il fumait cigarette sur cigarette.
- Vous avez bien agi Mogrin, c'est le plan le plus machiavélique que je n'ai jamais vu lançait une voix féminine tapie dans l'ombre.
- C'est le métier des services secrets ma chère Narcissa. Répondit le dénommé Mogrin.
- Ce que je ne comprends toujours pas, c'est VOTRE motivation et surtout pourquoi vous tenez tant à la faire transiter par l'Institut... Elle était une de vos agents après tout.
- Elle est en possession de dossiers ultra-sensibles qu'elle m'a volé. Des dossiers reprenant tout nos travaux d'infiltration, ainsi que plusieurs opérations secrètes. Elle peut faire beaucoup de dégâts, c'est pour ça que je veux les récupérer. Les médicomages de l'Institut sauront la faire parler.
- Mais vous savez ce qu'elle est, vous connaissez l'étendue de ses pouvoirs... vous savez donc quels risques vous prenez ?
- Certes, mais ne rien faire serait encore plus dangereux. La situation est sous contrôle. Faites donc savoir à Lucius que la machine est lancée et que désormais tout retour en arrière est impossible.