CHAPITRE 16 : Une explication musclée

- Allez ! On se réveille les marmottes ! Dis-je en tapant du pied. Une onde de choc apparut et elle était assez violente pour les réveiller en sursaut.

- Qu'est qui s'est passé ? Répondirent Potter et Malefoy en même temps.

- Pas grand-chose... Du moins pour l'instant...

- Qu'est ce que tu veux De Winther ? me demanda Malefoy.

- Tiens, tu ne m'appelles plus par mon prénom ? c'est dommage.

- Pas depuis que tu attaques les gens sans raison.

- Petite nature... j'aurai très bien pu vous descendre tout les deux et je te rappelle Malefoy que ta tête est mise à prix...

- Mais tu as pour mis...

- Je n'ai plus de mission ! Le contrat a été rompu ! De ce fait, je retrouve mon entière liberté ! Mais je ne t'apprends rien n'est ce pas ?

- Mais de quoi tu parles ?

Je le saisis à deux mains par sa robe de sorcier pour le projeter contre l'étagère de l'autre côté de la salle.

- Mais qu'est ce qui te prend ? ARRÊTE ! hurla Malefoy.

- Il me prend que je ne SUPPORTE PAS la trahison ! dis-je en le saisissant de nouveau par la robe.

- Mais je...

Je le tenais à dix centimètres du sol puis je le projetais contre les pupitres se trouvant au milieu de la salle de classe.

- Tu étais le seul à part moi-même à connaître la date exacte de notre retour à Poudlard, or comme par miracle, le soir même, un bataillon de sorciers des services secrets me tombe dessus ! Plus ça va et plus je me dis que j'aurai dû laisser Natalia te descendre quand elle en avait l'occasion.

- Mais non ! Ce n'est pas ce que tu crois ! Tentait de répondre Malefoy, la bouche en sang alors qu'il se trainait vers un coin de la salle de classe.

Harry était pétrifié par la scène à laquelle il assistait, non seulement il ne comprenait pas du tout à quoi il faisait référence et il ne savait même pas que le ministère disposait de "services secrets". De plus il n'osait pas intervenir, d'une part par ce qu'il n'était pas mécontent de voir la fouine Malefoy se prendre la raclée de sa vie, mais également parce qu'il n'avait jamais vu Emiliana dans un tel état de colère.

- Tu n'as pas joué franc jeu comme je te l'avais demandé. Maintenant, je me retrouve avec tout le ministère qui me colle aux fesses ! Répondis-je toujours avec colère.

- Mais non...

- Ta gueule ! dis-je en le frappant du pied en plein dans les côtes. Puis je sortis mon révolver et le pointa sur Malefoy. C'est ta dernière chance, petite fouine !

- Emiliana... Arrête, ne fais pas de connerie ! Lança Harry, inquiet de la tournure que prenait la situation.

- Emi... supplia Malefoy.

- NOOOOOONNNNN ! hurla Harry.

Je pressais la détente et vidais mon barillet... six détonations assourdissantes se firent entendre dans tout le septième étage... une volute de fumée argentée s'échappait encore du canon de mon arme, j'ouvris le barillet, éjecta les étuis usagés pour les remplacer.

- Nom de Merlin mais qu'est ce que tu as fait ?

- Fais attention à ce que tu vas dire Potter, je ne suis pas disposée à écouter les leçons de morale!

- Je n'y suis... pour rien ! retentit une petite voix dans mon dos.

Je me retournais alors vers Malefoy. Il était encore plus blanc que d'habitude, la terreur se lisait sur son visage, surtout depuis que six impacts de balles de gros calibre, formaient sur le mur comme une couronne autour de sa tête. Je le saisis de nouveau par ce qui restait de sa robe de sorcier pour le plaquer contre le mur.

- Je t'écoute et tu as intérêt A NE RIEN OUBLIER !

- J'ai parlé de ce que tu étais qu'à UNE SEULE personne !

- Qui ?

- Je ne savais pas ! je suis désolé ! cria-t-il les larmes aux yeux.

- QUI ?

- Ma mère ! je ne pouvais pas savoir qu'elle allait te balancer au ministère !

- Qu'est ce que tu lui as dis d'autre ? Lui demandai-je tout en le secouant et le plaquant contre le mur.

- RIEN, RIEN ! Mais elle savait des choses sur toi !

- Du genre ?

- Ben... elle sait, ton passé chez les mangemorts, pour la vendetta !

Mon visage se métamorphosa... je n'arrivais pas à comprendre comment elle avait pu accéder à toutes ces informations sur le coup je le lâchais et il tomba alors sur les fesses se blotti dans un coin, sans bouger. Au final, j'eu la vague impression de m'être fait avoir.

Cela dit, ce fut Harry qui réagit le premier pour mon plus grand déplaisir d'ailleurs.

- Ce n'est pas possible... tu es une mangemort ?

- Non Harry, c'est beaucoup plus compliqué que tu ne le crois...

- Mais bordel cela ne s'arrêtera jamais ! Vous êtes comme la peste on ne se débarrassera jamais de vous !

- Fais attention à ce que tu dis...

- Et qu'est ce que... EEHHHH !

Comme pour Malefoy je le saisis par la gorge et le souleva de plusieurs centimètres...

- Lâche-moi ! ordonna Harry, la voix étouffée par la strangulation d'Emiliana.

- Donne-moi une seule bonne raison.

Je sentais que la colère montait encore en moi, j'avais une envie folle de mettre le feu à cette école, de faire payer à cette communauté sa traîtrise, sa bêtise, sa lâcheté, sa.... je ne sais pas quoi d'autres, je voulais tout détruire, les tuer tous....

- Je veux... com...prendre.

- Je ne suis pas sûre que tu disposes des capacités intellectuelles pour ça.

- Je... pense que cela... devrait aller. Poursuivait Harry alors que son visage prenait une légère teinte violette.

- Soit... Nous verrons... repris-je.
Je relâchais la pression doucement, puis le reposa à terre.

- Ok qu'est ce que tu veux savoir ? Demandai-je en m'asseyant sur un pupitre.

- Une question toute bête et bien compliquée en même temps : qu'est ce qui se passe en ce moment ? Qu'est ce que c'est que ce BAZARS ?

- En effet c'est une question simple mais complexe ! Par où commencer ? De quoi veux tu parler en particulier ?

- Des meurtres... et des émeutes qui secouent Poudlard depuis maintenant un peu plus de deux jours...

- Pour ce qui est des meurtres, je peux te parler de ce que j'ai appris récemment...

- Ok j'écoute.

- Pour bien comprendre, il faut remonter à l'ultime affrontement qui t'a opposé au Seigneur des Ténèbres. En effet, il était très pressé de t'abattre car il savait que des scissions apparaissaient dans son mouvement.

- Des scissions ?

- En effet. Comme tu dois l'imaginer la plupart des sorciers s'étant rangé dans le camp du Seigneurs des Ténèbres étaient des sorciers de grandes lignées et ce faisant, certains n'appréciaient pas vraiment d'être traités comme de simple larbins, de banals serviteurs, c'était d'autant plus vrais que certains avaient découvert les origine moldues de la famille Jedusor. Pour eux c'étaient comme une trahison... ou une cruelle désillusion. Ce fut particulièrement vrai pour la famille Malefoy, Lucius qui fut humilié, disgracié, ne pouvait plus accepter d'être dirigé par un "sang-mêlé" fut-ce-il mêlé avec celui de Serpentard.

- Ok, mais alors qu'est ce qu'il a fait concrètement?

- Au début je n'avais pas vraiment compris ce que cela signifiait... Malefoy père a comme qui dirait tout misé sur ta victoire lors de l'affrontement final. C'est-à-dire que peu de temps avant la dernière bataille, il a commencé à répandre discrètement le doute sur les origines du Seigneur des Ténèbres. Bien évidements les plus fanatiques comme Bellatrix n'ont rien voulu savoir mais d'autres ont commencé à voir les choses sous un angle différent.

- Cela ne devait pas être les plus puissants...

- Détrompe-toi ! Voldemort avait une flopée d'alliés dont tu n'avais même pas idée ! Notamment les loups-garous sans parler de ses entrés au sein de la Bratva ou de l'Ordre du Kanun.

- Attends tu vas un peu vite pour moi c'est quoi la Bratva ou l'ordre de...

- Kanun ?

- C'est ça.

- La Bratva c'est l'un des multiples noms donnés à la mafia russe. Quant au Kanun, c'est un code d'honneur régissant la mafia albanaise depuis le XV eme siècle.

- L'Albanie...

- Tu as deviné, Voldemort s'est souvent rendu en Albanie...

- Pour le diadème...

- ... De Serdaigle en effet... Mais comment se fait-il que la fille de Rowena se soit aussi retrouvée là-bas comme par hasard ? Peut être parce que les sorciers du Kanun ont veillé à ce qu'elle vienne jusque dans les sombres forêts d'Albanie.

Cependant pour une raison que j'ignorais cette simple pensée me glaça le sang.

- Et pour la "Bratva" ?

- La Bratva, la mafia russe... De vielle connaissances...

- Les russes ? Mais qu'est ce Voldemort a à voir avec les russes ?

- Harry, on m'avait dit que tu étais intelligent... Qu'est ce qu'on trouve en Russie ?

- Ben...

- Réfléchis bien... un galion avec un pélican noir ?

- Durmstrang...

- Bien! tu vois quand tu veux ! Durmstrang ! une référence en matière de magie noire et un sanctuaire pour la Bratva ! Par conséquent il est logique que le Seigneur des ténèbres se rapproche d'eux. Maintenant imagine un seul instant qu'ils découvrent les origines du Seigneur des Ténèbres.

- Ils lui tourneraient le dos.

- Exactement et donc Malefoy a tenté de faire éclater la vérité... avec un petit coup de pouce de la part d'un certain Severus Rogue.

- QUOI ?

- Eh oui, c'est lui qui a fait remonter l'information jusqu'aux dignitaires de Durmstrang notamment. Je le sais pour y avoir assisté. Disais-je en faisant référence à ce jour maudit où Rogue m'a demandé de protéger sa fille des sales pattes de Voldemort. Au final, à la veille de l'affrontement, Voldemort a perdu ses alliés les plus puissants, simplement à cause d'une rumeur persistante, particulièrement bien insinuée. C'est pour cette raison qu'il devait absolument t'abattre, toi l'"Elu" ne serait-ce que pour redorer son blason auprès des mages noirs de Durmstrang, des albanais, des loup-garroux... Sa survie en dépendait.

- Mais alors.

- Laisse moi finir. Malefoy voulait donc faire coup double. D'une part il voulait faire payer à Voldemort toutes les humiliations que lui et sa famille ont subies, mais, (on ne se refait pas) il n'a jamais cessé de croire en la prétendue supériorité du sang pur... Ce faisant, il a semé les graines du chaos... Tant chez les mangemorts que chez nous car certains mangemorts ont disparus corps et âmes, comme les parents de Warrington. Et d'autres ont fait le choix de se mettre à leur compte comme un certain Fenrir Greyback... Et chez nous... et bien... tu as vu le résultat dans le château.

- Greyback ? Mais ce n'est possible! Il est mort pendant la bataille de Poudlard!

- Que tu crois... Pourtant il est bien là. Lors de mon retour à l'école, alors que j'étais dans le Poudlard express, j'ai vu des Loup-garrous s'entretuer à quelques mètres seulement de la voie... Au début je ne pouvais pas le croire, mais c'était bien Greyback qui était en train de déchiqueter des loup-garrous renégats... que tu le veuilles ou non, il est bel et bien vivant, et rassemble ses forces en ce moment même.

- Nom de Merlin... je suis désolé si je me répète mais on ne s'en débarrassera jamais des mangemorts! Mais revenons à Lucius. D'après toi c'est lui qui se cache derrière les assassinats ?

- C'est une hypothèse parmi d'autres bien qu'il y ait d'autres options... mais pour l'instant je ne peux pas le certifier, par contre les émeutes dans Poudlard je peux te prouver qu'il en est à l'origine.

Pour toute réponse, je lui tendis un petite fiole contenant ce qui semblerait ressembler à de la poudre de roche volcanique.

- Qu'est ce que c'est ?

- De la roche volcanique, vielle de plusieurs millions d'années. Une roche très spéciale.

- En quoi est-elle spéciale ?

- Sens-là.

Harry s’exécuta, mais se boucha le nez rapidement. cette poudre dégageait une horrible odeur d’œuf pourri... avec des relents de souffre... comme de la poudre à canon...

- Mais c'est horrible ! Qu'est ce que c'est ?

- Cette odeur vient de la fermentation des champignons qui poussent sur ce type de roche. On les appelle les Bonnets de Fou. C'est un stupéfiant redoutable. Les gobelins l'utilisent depuis la nuit des temps pour ses vertus "thérapeutiques". Bien qu'on ne puisse en trouver en Angleterre, tu en trouveras aisément un peu partout ailleurs en Europe. Avant de venir ici, j'ai fait une petite descente dans le manoir des Malefoy comme me l'avait suggéré la mère de Drago, en fouillant dans les documents de Lucius, j'ai découvert un accusé de réception pour cinq bonnets de fou entiers. Et comme par hasard, alors que j'étais dans son bureau je pouvais lire un vieil article découpé de la Gazette accroché au mur que des émeutes sanglantes ont éclaté à Poudlard. Le lien était vite fait...

- Mais quels étaient les effets de ces champignons ?

- Brusques montés d'adrénaline, délirium aigu, excès de paranoïa, violence... tout ce qu'il faut pour déclencher une émeute, surtout dans un contexte aussi tendu.

- Mais pourquoi il aurait fait ça ?

- A l'heure actuelle je ne vois que deux options: ou bien, c'est par pure folie vengeresse, bien que cela ressemble pas tout à fait à Lucius ou bien, c'est pour détourner notre attention de quelque chose d'autre...

- comme quoi ?

- Je ne sais pas encore... mais sûrement pas quelques chose de bien.

- Ok... mais dis moi encore...

- Oui ? Demandais-je tout en commençant à retirer mon armure (je commençais à crever de chaud là-dessous)

- Qui es tu ? Je veux dire qui es tu vraiment. Et ne me réponds pas que tu es une étudiante de Poudlard !

- C'est sûr qu'avec ce que tu viens de voir, j'aurai du mal à te faire avaler cela... encore que avec un coup de pouce magique. Je m'appelle vraiment Emiliana de Winther, certes je ne suis pas une étudiante de Poudlard, je suis une sorte de... mercenaire magique. Oui cela existe, nous ne sommes plus très nombreux mais nous existons encore. Tu veux me demander ce que je fous là ? J'avais pour mission de veiller sur la larve qui se planque dans le coin là-bas, dis-je en pointant Malefoy du doigt.

- Pour quelles raisons ?

- Il s'agissait d'un contrat. D'un contrat signé avec le ministre de la magie lui-même, Shaklebolt. Je m'engageais à protéger Malefoy autant contre ceux qui ont assassiné les Bullstrodes, les Notts, Warrington et Flint que contre son père.

- Contre son père ? Pourquoi ?

- Lucius aurait voulu le contacter pour le ramener dans son giron. Et connaissant la nature de Drago, il aurait probablement refusé, par peur de devoir tuer ou par simple rejet d'un père faible mais tyrannique. Ce faisant, Lucius l'aurait probablement expédié six pieds sous terre.

- Il aurait tué son propre fils ?

- Pourquoi pas ? Rappelle-toi de Barty Croupton. Et puis, quand un père a un projet de vie tout tracé pour son fils, et que celui-ci s'écarte du droit chemin et renie la magie noire... Tu sais aussi bien que moi que dans le milieu des mangemorts on tue pour beaucoup moins que ça.

- J'aimerai savoir encore quelques petites choses. En fouillant dans les archives de l'école, j'ai trouvé un dossier portant ton nom qui mentionne tes... états de service. Sur l'une des pages du dossier, on pouvait y voir plusieurs sceaux dont deux avec un pélican noir... ils ne sont pas d'ici.

Je notais que dans sa question il n'avait fait mention des modifications que j'avais apportées à ce dossier, mais je lisais dans ses yeux qu'il avait compris que j'avais trafiqué le dossier. Je le trouvais quand même un peu trop curieux. Mais peut-être est-ce une bonne chose de jouer franc jeu avec lui. Car Malefoy étant grillé pour l'instant, il va me falloir un autre partenaire pour débrouiller cette situation. Je ne pense pas pouvoir y arriver seule.

- Ce pélican noir, Harry, est celui du ministère de la magie russe, ce dossier attestait du transfert de la prisonnière 666-123, autrement dit, moi.

- Un transfert ? comment ça ?

- J'avais été condamnée à perpétuité peu après la première guerre contre Voldemort pour un meurtre de moldus (que je n'ai pas vraiment commis) et pour violation du code internationale du secret magique (évidement puisque j'avais usé de magie devant les moldus alors que ma vie n'était pas en danger).

- On t'a pris ta baguette alors ?

- En effet, mais cela ne m'as pas vraiment privé de mes pouvoirs. Car la baguette, n'est pas indispensable pour permettre l'expression de la magie, elle ne sert que de catalyseur.

- Toujours est-il que le ministère de la magie britannique m'a proposé un marché : je me charge de protéger Drago Malefoy, et tant qu'a faire sur Zabinis ET de découvrir qui derrière les assassinats des familles Notts et Bullstrode. En contre partie, il m'accorde le statut de "repentie".

- "Repentie" ?

- Oui, c'est-à-dire que l'on me retire de la liste des sorciers ayant été bannis de la communauté magique. Ayant accepté le marché, il m'a fait transférer depuis la Sibérie jusqu'ici. Vois cela comme réhabilitation.

- Bien... mais pourquoi tu as tué ces moldus ?

- Disons... qu'on m'a piégé ils ne devaient pas être des moldus justement. Mais des sorciers, des sorciers bien réels. Je ne peux pas t'en dire plus pour l'instant car je n'ai pas encore reconstitué toute l'histoire.

- Une dernière chose encore, comment se fait-il que tu sois née en 1722 et que tu sois encore là ? Et surtout avec un visage aussi jeune ?

- Quelle est la première réponse qui te vient à l'esprit ?

- Potion anti-vieillissement ?

- Harry...

- Elixir tirée de la pierre philosophale ?

- Qu'est ce que tu vas te compliquer la vie ?

- Ben...

Puis une voix vint troubler l'assistance :
- C'est une elfe noire. Lança Malefoy après qu'il se soit relevé.

A la simple évocation du mot "Elfe", Harry semblait réfléchir à toute vitesse.

- Cela explique la beauté, la farouche indépendance.

- Cela explique à peu près tout Potter, y compris son furieux désire de sang, et de plaisir...

- Malefoy si tu tiens à la vie, tu ferais mieux de la boucler.

- Attends, qu'est ce qu'il veut dire ?

- Disons que les Elfes noires sont... disons les cousins des vampires : on aime le sang et le sexe.

- Ah...

Soudain nous fûmes interrompus par l'arrivée impromptue de plusieurs personnes. En effets, les professeurs McGonagall, Flitwick et Pouchkine étaient présents aux côtés de Remus Lupin, Arthur Weasley et de deux de ses enfants, Ron et Ginny. Harry était comme pétrifié, Malefoy lui, recommençait à se faire tout petit dans son coin. Pour ma part, je regardais le groupe, d'un petit air blasé, mais avec une main près des baguettes que je gardais dans mon holster de droite... Au cas où...