- Ok mon P'tit Malefoy, ou est ce qu'on peut le trouver le Mogrin ?
- Tu le connais, il restera toujours dans l'ombre. la dernière fois que je l'ai rencontré c'était dans la forêt interdite devant une vieille pierre tombale.
- Probablement la sienne...
- Je te demande pardon ? demandait Malefoy les yeux écarquillés.
- T'en fais pas je déconne. Lui répondis-je avec un sourire qui n'est pas crédible je dois l'avouer.
Nous sortîmes des cachots pour aller en cours de sortilège, le petit Flitwick bien qu'il accusait les siècles était toujours débordant d'énergie. En y réfléchissant je me disais qu'il était même plus vieux que moi. les révélations de Malefoy m'avaient pour le moins déstabilisé. car entre Mogrin et moi, cela a viré en lutte à mort depuis l'assassinat de Scrimgeour. Je m'en souviens même très bien. Voldemort avait pris tout le monde court y compris Mogrin. Et avec la disparition de Scrimgeour les services de Mogrin se retrouvaient en première ligne contre les mangemorts. Et ça il ne pouvait l'accepter...
L'année dernière.... Quelques part en Transylvanie....
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J'étais debout au sommet d'une colline dominant un cimetière.... ces tombes et ces morts constituaient des recrues de choix. Mais j'étais inquiète, j'étais toujours sans nouvelle de Mogrin... Voldemort me serrait de près j'avais un besoin urgent d'être exfiltrée, plus le temps passe et plus je risque d'être découverte. Je sais que Lestrange a déjà des soupçons, il faudra peu de temps pour que le reste du premier cercle de Voldemort se ligue contre moi. Soudain je reçus un hiboux avec une missive portant un sceau d'un rouge sanglant. après l'avoir brisé j'entrepris de lire son contenu. Je tombais de haut: Un de mes contacts au ministère venait juste de m'informer que ma tête était désormais mise à prix au même titre que les mangemorts et que la Section 17 - section d'auror spécialisée dans l'assassinat - était désormais sur ma trace. Je ne pouvais le croire et pourtant les faits sont bien là... Mogrin m'a abandonné aux mangemorts et aux tueurs du ministères.
je m'asseyais sur un rocher.... j'étais effondrée, je sentais une larme perler. mais ce n'était pas une larme de tristesse mais une larme de colère. En m'appuyant sur mon épée je me relevais, reprit mon épée et planta la lame dans le sol. une puissante onde de choc magique retourna la terre, ramenant les morts à la surface.
- Aux armes les morts ! Ralliez-vous à ma bannière !
Une deuxième onde de choc se dégageait de mon épée allant cette fois projeter les mort en l'air. Ces derniers retombèrent sur leurs pieds et se mirent en ordre de bataille. tous portaient des armures de chevaliers, une épée lourde et un écu aussi grand qu'eux. leur heaume ne laissait paraître que leurs yeux nimbés de flammes bleutés.
- En rang sur trois lignes ! ET EN AVANT MARCHE ! DIRECTION L'ANGLETERRE !
Un des chevaliers portait un tambour et se mit en tête de peloton, il imposait rapidement une cadence de marche soutenue, sur laquelle l'ensemble des morts se calèrent. La petite armée se mit en marche dans un cliquetis d'armure d'épée et de boucliers. J'ouvris un portail magique afin de faire transiter cette petite armée vers l'Angleterre. Nous arrivâmes non loin de ville de Sheffield, dernier lieu de résidence connus de Mogrin. Nous entrâmes de nuit dans les rues déserte de Sheffield.
- Dégainez les épées, trouvez le traître ! trouvez-le et amenez le moi ! Défense absolu de tuer qui que ce soit !
je vis les morts sortir des épées à deux mains - des espadons pour être précis - et marchèrent toujours sous la cadence du tambour infernal , et fouillèrent toutes les maisons du quartier ou était censé vivre Mogrin. J'entendis des cris d'effroi à travers tout le quartier. mais une heure plus tard l'ensemble du quartier fut passé au peigne. puis un mort vint à ma rencontre.
- Ma reine, nous avons localisé la demeure de votre ennemi mais nul ne s'y trouve. Quels sont vos ordres ?
- Verrouillez l'ensemble du quartier. Que personne ne s'en approche.
j'entrais alors dans la demeure de Mogrin qui désormais était mon pire ennemi - encore plus Lord Voldemort - et j'entrepris de fouiller la maison de fond en comble. C'est ainsi que je mis la mains sur ses archives personnelles. Un nombre impressionnant de dossiers ! l'un portait mon nom, d'autres portaient des noms de gens que je connaissais, amis ou ennemi. Soudain je sentis une présence hostile, puis j'entendis qu'on se battait dehors, probablement des membres du ministère croyant à une attaque de mangemort.
Sans perdre un instant je pris l'ensemble des dossiers dans un sac magique. Puis j'ordonnais aux morts de tenir à distance les sorciers du ministère pour pouvoir disparaître.... Car je devais impérativement mettre de la distance entre moi et ce fou furieux. A cet instant je priais Merlin pour que le jeune Potter trouve rapidement les horcruxes et mette un terme à ce cauchemars... ce cauchemars.... cauchemars....cauch...
Soudain j'arrêtais de regarder dans le vide et je vis Malefoy claquer des doigts devant moi. En regardant l'heure, je vis que le cours de Flitwick était presque finis. Finalement Malefoy avait raison sur un point, je le pourrissais pour qu'il ailles en cours et soit concentré et à côté moi je n'en foutais pas une. c'est vrai que cela fait un bien piètre exemple. le Weekend approchait à grand pas et donc la rencontre avec mon pire ennemi.
Une sortie à Prés au Lard était prévu pour cette après-midi, alors que la plupart des élèves se ruaient chez Zonko ou vers les Trois Balais, Malefoy m'entraîna vers l’extrémité Nord-Est du Village, je vis une personne qui me tournais le dos. Il s'agissait d'une femme; Une grande prestance, de long cheveux blonds, un grand manteau de fourrure.
- Mes salutations Narcissa, comment se porte votre mari ? demandais-je d'une voix sarcastique.
- A l'heure où je vous parle mon tendre époux entreprend d'assujettir à sa volonté l'âme du Seigneur des Ténèbres... En ce qui me concerne, je me sens mieux à l'idée que vous ayez accepté de suivre mon fils.
- Il est clair que si je devais traiter avec vous directement j'aurai refusé net toute coopération. Je n'ai pas oublié la fois où vous avez annoncé à Mogrin mon retour à Poudlard. Je porte encore les stigmates de mon passage à l'"Institut".
- Il a mal exploité l'information que je lui ai donné, j'en suis consciente. Il a agit en homme désespéré. Ces fameux dossiers que vous détenez sont les clés pour remonter jusqu'à Lucius. Et tant que vous restez dans l'ombre il est... je dirai pied et poings liés. Dans l'incapacité de lutter contre Lucius.
- Je vais poser la même question qu'à votre fils: comment pouvez-vous en être sûr ? Comment savoir si ce n'est pas une manipulation de Mogrin? Lui demandais-je un peu ironiquement.
- Je pense le connaître beaucoup mieux que vous. Répondit simplement Narcissa.
- Qu'est ce qui vous fait croire ça ? demandais-je avec un sourire septique affiché.
Narcissa se retourna et s'approchait de moi, très près de moi.
- Mogrin était mon et demeure encore aujourd'hui mon amant.
- .......
- C'est le moins que l'on puisse dire. Poursuivait-elle.
- Ah oui elle passe mal celle là. Répondis-je à peine remise du choc. Puis je me tournais vers Malefoy junior.
- Ne me regarde pas comme ça, je t'avais dit que j'avais des garanties. Répondit Malefoy.
- J'avoue que sur le coup vous m'avez magistralement bluffé. Bon et la suite des événements ?
- Je suis venu à ta rencontre pour préparer le terrain. Je sais que ces fameux dossiers est peut-être la meilleure arme pour te tenir loin de Mogrin. Mais pour ma part je suis venu pour veiller à ce que tout se passe pour le mieux et chacun des deux partis respectent sa part du marché .
- Je n'ai rien accepté que je sache.
- Alors que faites-vous ici ? La simple idée de vous retrouver débarrassé de l'ombre de Mogrin et de votre passé. vous a séduite, je le vois dans yeux. Vous êtes fatiguée de regarder derrière votre épaule, de choisir avec soin vos fréquentations, de ne pas avoir de relation stable avec quelqu'un. Poursuivait-elle en posant la main sur l'épaule de son fils.
- Votre approche n'est pas très réglo! répondis-je, n'appréciant pas l'idée que Narcissa exploite les sentiments que nous éprouvons respectivement Drago et moi.
- Seriez-vous en train de nier l’existence de ce désir et de ces sentiments ? Seriez-vous en train de nier que vous avez toujours gardé un semblant de distance avec vos partenaires, car dans le cas contraire ils mourraient prématurément ?
- Non je ne le nie pas et je vais rajouter qu'en la matière, votre fils est un survivant!
- Comme souvent... De ce fait vous reconnaissez indirectement qu'une chance de se libérer de Mogrin vous intéresse ?
- Oui bon ça va vous avez gagné. Amenez-le moi.
- Mogrin se trouvera à la lisière de la forêt dans une heure. Pendant ce temps je vous invite à rassembler les dossiers. Je vous attendrai pendant l'heure ici à Près au Lard, mon fils vous accompagnera.
- Ok, rendez-vous dans une heure. Drago, prends ma main.
il s'exécuta. Et instantanément nous fûmes aspirés par un rayon d'énergie bleutée pour nous retrouver devant ma demeure de Manchester. La porte s'ouvrit à mon approche.
Je sortis un sac de voyage et j'y mis tout les dossiers que j'avais en ma possession. Par précaution je jetais un sortilège de protection sur le sac car s'il y avait bien un truc sur lequel j'étais d'accord avec Mogrin c'est que leur contenu était dangereux. Tout était prêt. il me restait encore un peu moins d'une heure avant de rejoindre Narcissa qui me conduira à Mogrin.
Puis il me vint une idée, je courus dans ma chambre et j'ouvris ma table de chevet pour en sortir un coffre de bois cerclé d'acier. Je l'ouvrit à l'aide d'une incantation complexe. A l'intérieur se trouvaient les pistolets que le Capitane Waslow m'a fait don lors de ma première traversée de l'Atlantique il y a de cela plusieurs siècles. Ils étaient en parfait état.
Je les avais enchanté pour afin d'augmenter leur puissance. Aujourd'hui aucune créature ne pouvait leur résister. Alors que je les chargeait, La chaîne magique se mit en marche toute seule, une musique calme et apaisante. Soudain je sentis des mains sur mes hanches. Les mêmes que celles qui m'ont fait danser lors de ma dernière sortie à Près au Lard. Je me retournais lentement, les pistolets toujours à la main pour rencontrer le visage de Malefoy.
- Ces armes ne te serviront à rien, reprit-il d'une voix douce et profonde. Tout en m'entraînant sur le rythme de la musique.
- J'assure toujours mes arrières. Répondis-je tout en me laissant faire.
- Tout se passera bien, il est avec nous. Poursuivait-il en me prenant dans ses bras.
- Il était avec moi avant et pourtant il m'a bien abandonné aux mangemorts, je conseille à ta mère de se méfier dis-je en posant les pistolets sur le lit.
- Parfois les gens changent... un peu. Dit-il en m’entraînant dans le salon.
Nous commencions à danser, le rythme était lent, et apaisant. je me laissais guider une fois encore. Lentement mais sûrement, nos visages se rapprochaient l'un de l'autre, puis ses lèvres vinrent trouver les miennes, avec la même sensualité que lors de cette soirée fatidique. Puis la douceur fit place à la passion. Je sentis qu'il me prit dans ses bras et m'emmena dans ma chambre pour laisser libre court à notre passion furieuse... Il dégrafait mon chemisier alors qu'on s'embrassait. C'est alors que je le repousse.
- Pas pour l'instant mon p'tit Drago, on a du travail. Dis-je tout en me relevant pour me rhabiller.
- Quelle rabat-joie tu fais sans déconner. répondit Malefoy.
- D'abords se rendre à ce rendez-vous ET y survivre... peut-être retrouver le chemin de la paix... Enfin en ce qui me concerne... Et ensuite, nous aurons toute la nuit pour nous deux dis-je en embrassant Malefoy... et elle sera longue et tumultueuse.