Tout semblait aller au ralenti, la bataille n’en était pas moins intense, les sortilèges pleuvaient en tout sens, puis une autre scène vient… Une pluie de météorites s’abattant sur l’antique école de Poudlard, des cris et des pleurs. Une vision apocalyptique de l’avenir, puis le noir complet. Puis une voix semblant surgir des profondeurs retentit « Nous serons toujours auprès de toi… Quoique il arrive » c’est alors qu’Alexana ouvrit les yeux.
Tout était trouble et des silhouettes allaient et venaient. Elle se releva brusquement et regarda autour d’elle : elle était à l’infirmerie de Poudlard. Mais elle n’était pas la seule, en effet d’autres étaient allongés sur des lits. Certains semblaient légèrement blessés alors que d’autres étaient dans un état bien plus grave. Elle fut horrifiée par le corps d’un jeune sorcier mutilé et couvert de morsures, elle remarqua même qu’il lui manquait des membres... Elle voulut regarder ailleurs mais elle était confrontée partout au même spectacle sanglant : elle était dans la partie de l’infirmerie dédiée au blessés graves ou désespérés.
Tout devint clair pour elle, Alexana se remémora la scène ou elle avait était transpercée par une flèche de magie. Nombre de fois elle fut entre la vie et la mort et à chaque fois elle parvint à s’en sortir. Alexana se disait finalement que ni l’Enfer ni le Paradis ne semblait intéressé par son cas. Par conséquent elle sera condamnée à vivre sur ce monde pendant encore de longues années. Elle sortit de la section des blessés graves, elle vit des parents, des frères, des sœurs au chevet de leurs proches. Mais un lit semblait davantage attirer l’attention. Alexana s’approcha du groupe de personne et s’y fraya un chemin à travers.
Elle vit Harry allongé plongé dans un profond sommeil. Au sein du groupe elle reconnut Ron, Hermione, Fred mais également Cho qui semblait être en larme et lui tenait la main droite. Alexana n’y attacha que peu d’importance, elle n’avait pas la force pour être jalouse et elle eut une petite douleur à l’épaule qui lui rappela qu’elle était encore convalescente et choisit de regagner son lit. Voyant qu’elle avait de plus en plus de mal à marcher pour regagner son lit, Fred et Ron accoururent pour la soutenir et l’aider à s’allonger elle leur adressa un regard gracieux, surtout à Ron, peut être pour lui signifier qu’elle avait mit, il y a déjà bien longtemps un terme à sa rancœur.
Les jours passèrent très rapidement, mais les blessures ne guérissaient pas aussi vite. Chaque jour, on enterrait des dizaines d’innocents dans les collines entourant Poudlard. Tous les jours, on découvrait de nouveaux charniers à travers tout le pays. Entretemps, Kingsley qui, avec les membres de l’Ordre du Phénix et le soutien de certaines vélannes, a pu s’emparer du ministère de la magie, fut nommé premier ministre par intérim et s’empressa de chasser tout les sorciers ayant collaboré avec les mangemorts. Ainsi, Dolores Ombrage fut capturée alors qu’elle tentait de quitter le pays et fut jugée pour haute trahison et fut condamnée à l’emprisonnement à vie dans la forteresse d’Azkaban dont les gardiens n’étaient désormais plus des détraqueurs mais des golems… Ainsi plus aucun risque de trahison.
Cette nouvelle ne put que réjouir Harry. Alors qu’il fut de nouveau sur pied, Harry arpenta les couloirs de cette école historique, il choisit de se rendre dans la salle commune de Griffondor. Passant le portrait qui fut réparé, il aperçut une silhouette fantomatique, elle semblait regarder le mur. Harry fit grincer le planché avec son pied. La silhouette se retourna. Et ce que vit Harry le marquera à tout jamais. La créature fantomatique n’était autre que Rogue. Et pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient, Harry vit son ancien professeur de potion lui sourire.
- Voici la clé de toute ma vie Potter. Avec cela, j’espère que vous comprendrez toute la complexité de la situation et qu’il était malvenu de me juger comme vous l’avez si souvent fait durant votre scolarité.
- Merci… Severus…
Rogue lui sourit encore une fois puis disparut dans l’obscurité par la fenêtre. Harry avait du mal à déterminer la nature de ses sentiments. En effet, des années de brimades l’avaient endurci mais ce que Rogue avait fait la nuit où il a terrassé Voldemort, pouvait bien valoir toutes les excuses du monde. Il se rendit dans le bureau de Dumbledore et chercha la pensine. Il y déversa le souvenir de Rogue. Harry fut projeté à travers le temps. La scène à laquelle il assistait se déroulait bien des années plus tôt. La nuit était tombée depuis fort longtemps, il faisait très froid. Il vit un petit garçon jouer dans un parc il avait les cheveux noirs mais également gras. Harry en conclut qu’il devait s’agir de Rogue quand il était enfant. Une petite fille le rejoint et commencèrent à jouer ensemble. Elle avait des cheveux roux et des yeux verts… Lily Potter, c’était sa mère. Elle jouait avec celui qui allait devenir le pire ennemi de son fils. Soudain il y eut un éclat voix.
- Severus ! Rentre immédiatement à la maison, sombre crétin ! Je t’interdis de côtoyer des sangs de bourbe !
- Papa ! Ce n’est pas une sang de bourbe !
Pour toute réponse le père de Rogue sortit de la maison et attrapa son fils par le col et le frappa de toutes ses forces. Lily se mit à pleurer, son père apparut et demanda à Lily de rentrer à la maison. Les deux parents se lancèrent des regards menaçants.
- Papa, qu’est ce qui va arriver à Severus ? Demanda Lily effrayée par la scène à laquelle elle venait d’assister.
- Je ne sais pas, répondit son père mais je ne veux plus que tu ailles jouer avec lui, je ne veux pas que tu ais affaire à eux. Ce sont des gens étranges et dangereux. Pendant ce temps, sa sœur Pétunia observa la situation d’un petit air satisfait. Tout ces gens aussi bizarres… Aussi anormaux…
Harry se sentit aspiré à travers le temps pour assister à une autre scène avec Rogue. Cependant il semblait plus âgé mais toujours aussi maigre. Il était recroquevillé dans un coin sombre alors que ses parents étaient en proie à une violente dispute. Harry entendit les assiettes se briser, des cris, des hurlements. Il aurait souhaité ouvrir la porte et mettre fin à la dispute mais il ne pouvait pas. Il ne se rendait pas encore totalement compte de l’enfer qu’avait pu être la vie de Rogue. Harry continua à parcourir l’histoire de Rogue.
Maintenant il réapparut dans le Poudlard express, il cherchait un compartiment de libre mais il ne trouvait aucune place. Ce ne fut que dans les derniers qu’il trouva de la place. Il retrouva Lily qui elle aussi avait bien changé.
- Alors comme ça toi aussi tu as reçu ta lettre pour Poudlard ? Commença t-il.
- Oui, mes parents étaient très surpris au début ils n’ont pas voulu croire un mot de ce qui était écrit. Puis finalement ils ont accepté de me laisser partir.
Harry remarqua qu’il y avait une autre personne dans le compartiment. Elle fixait Rogue mais très discrètement. Cette personne avait des cheveux blancs et lisses comme la soie, une longue cape noire et un gilet de couleur rouge sombre. Il avait une canne finement ouvragée avec des ailes de démons représentées sur le pommeau en argent. Harry reconnut Tierru, son visage était exactement le même que celui qu’il avait toujours connu. Le temps semblait n’avoir aucune prise sur lui. Avait-il déjà abandonné sa famille ? Harry était incapable de le savoir. Alors que Rogue et Lily discutait, Tierru se leva et sortit de sa valise un jeu d’échec qui se mit léviter au dessus du sol et commença à jouer tout seul. Rogue, très attiré par le jeu demanda à Tierru si il pouvait jouer avec lui. Harry s’attendait à un refus de la part de Tierru mais il n’en fut rien et l’invita cordialement à jouer. Les parties s’enchaînèrent durant tout le trajet.
Les souvenirs de Rogue poursuivirent leur récit. Ils entraînèrent Harry dans la cinquième année d’étude de Rogue. Lily avait été envoyée à Griffondor alors que Rogue fut envoyé à Serpentard. Cependant ils continuaient à se voir quand le temps le leur permettait. Ils étaient engagés dans une discussion tendue.
- Severus je suis désolée mais tu ne peux pas me demander de faire ça.
- Et pourquoi pas ? Ce n’est que dans le cadre de la curiosité !
- Non je suis navrée c’est du ressort de la magie noire et je n’aime pas trop ce domaine de la magie. Tu es sur une pente dangereuse Severus !
- Ok Je vois, alors si j’ai bien compris si c’est quelqu’un d’autre qui t’invite, tu vas accepter mais si c’est moi alors là tu n’es plus d’accords !
- Non ce n’est pas ça…
- Pourtant tu as bien voulu aller chez ce Potter.
- Severus ne mélange pas tout, cela n’a rien à voire ! je suis allé chez James pour…
- Non peu importe ce n’est pas grave, je le ferai avec mes autres amis.
- Severus ! Attends…
Rogue ne lui laissa pas le temps de parler, il lui tourna le dos et claqua la porte derrière lui, faisant tomber une bougie. Lily désemparée choisit de rentrer dans la salle commune de Griffondor. Cependant, Harry remarqua que Tierru une fois de plus, était présent. Il s’approcha de la bougie et la remit en place avant d’emprunter la même porte que Rogue.
Les souvenirs de Rogues continuèrent alors qu’il était en septième année. La veille des examens. Rogue se rendait au bord du lac pour réviser, le soleil dominait le ciel, il n’y avait aucun nuage, une belle journée en perspective. Pourtant quelque chose allait assombrir les pensées de Rogue malgré le beau temps. En effet alors qu’il était maintenant au bord du lac, il aperçut Lily, mais elle n’était pas seule. Elle était en train d’embrasser un garçon. Il s’agissait de James Potter, l’élève de Poudlard qu’il détestait le plus. Se laissant envahir par la rage, il prit sa baguette magique et s’attaqua à James. Lily eut à peine le temps de hurler :
- SEVERUS ! MAIS QU’EST-CE QUI TE PRENDS ?
Severus et James commencèrent à se battre avec toute la férocité que l’on puisse imaginer mais James prit rapidement l’avantage et commença à saturer son adversaire de sortilège plus violents les uns que les autres.
- James arrête ! Lily était en pleurs.
Alors que les élèves s’était regroupés en nombre autour des deux combattants, James fut projeté en l’aire et maintenu par magie. Des pas retentissant se firent entendre tout autour du lac. Tout le monde se retourna avec appréhension pour apercevoir Tierru tenant James en joue. Apparemment, Tierru semblait inspirer beaucoup de craintes aux élèves.
- Professeur Acerlane… Commença James.
- Silence petit crétin ! Même s’il avait ouvert les hostilités, en aucun cas il ne méritait un tel acharnement.
- Mais cela faisait des mois qu’il nous suivait…
- Silence ! Vois dans quel état tu l’as mis.
Tierru le fit pencher sur le corps de Rogue qui était ensanglanté. Il était tellement prés du corps que le bout de son nez plongea dans le sang de Rogue.
- Maintenant je vais être très clair, si je te revois en train de lancer le moindre sortilège alors que tu n’en as pas reçu l’autorisation ou quoi que ce soit d’autre, je t’assure que tu auras à faire à moi. Quant à toi, pitoyable vermisseau, dit-il en s’adressant à Rogue, que ce soit la dernière fois que je sois contraint d’intervenir.
Harry était effaré par le comportement bestial de son père. Lui, qui l’avait toujours considéré comme un modèle, comme une source de réconfort il avait du mal à croire son père capable de faire cela. De nouveau, il fut aspiré par le souvenir. Cette fois, Rogue était adulte, la nuit semblait être tombé depuis longtemps. Mais Harry remarqua qu’il y avait un froid pénétrant. Comme si son âme était gelée. C’est alors qu’il réalisa que le souvenir se déroulait durant la première guerre contre Voldemort. Harry voyait Rogue courir à travers des broussailles pour arriver au sommet d’une petite colline. L’endroit était désert. Ils se trouvaient quelque part au milieu de la campagne. Rogue attendait et commençait à s’impatienter. C’est alors qu’il perçut du bruit et Albus Dumbledore et Tierru Acerlane apparurent côte à côte.
- Vous… Professeur Acerlane… commença Rogue, déstabilisé par cette apparition.
- Ne nous fais pas perdre notre temps Severus. Coupa Dumbledore. Si tu as quelque chose à dire dis le, ou pars.
- Je… je ne sais pas par ou commencer. Les Potter… ils ont… été assassinés par le maître.
- Nous le savons et puis ? continua Tierru.
- J’en suis la cause. J’avais suggéré au maître que les Potter allaient sûrement utiliser un sortilège de Fidélitas pour se protéger contre lui et qu’il ne lui resterait plus qu’à trouver le gardien du secret.
- Mais qui était le gardien du secret des Potter ? Continua Tierru le plus calmement du monde.
- C’était Pettigrow. Il avait déjà rejoint les rangs du Seigneur des Ténèbres lorsque les Potter l’ont désigné comme leur gardien du secret.
- En effet c’était du pain béni pour lui termina Dumbledore.
- Puis, il est arrivé à la maison. Je lui ais supplié d’épargner Lily mais il n’a rien voulu savoir. Tout les sangs de Bourbe devaient mourir s’est il contenté de me répondre. Je lui avais même dit qu’il pouvait tuer le père et le fils et que cela ne me causait aucun problème !
Rogue était accablé par ce qu’il avait vécu mais Dumbledore le dévisagea, Tierru lui posa la main sur la garde d’une épée qui était très familière à Harry.
- je ne sais plus quoi faire maintenant.
- Et que viens-tu chercher ici Severus ? Demanda Dumbledore. Ce que tu as fais là, ne pourras t’être que difficilement pardonné. Comment peux-tu mépriser la vie à ce point ?
- Je ne la …
- Oh si, ne serait-ce qu’en prêtant allégeance au Seigneur des Ténèbres et ensuite en tentant d’épargner uniquement ceux qui ont de la valeur à tes yeux. Poursuivit Tierru.
- Saches que l’Au-delà saura se souvenir de ce que tu as fait. Conclut Dumbledore.
- Et n’y a-t-il aucun moyen de changer cela ? demanda Rogue d’une voix désemparée.
- Je vois que la lâcheté régie encore tes actes…La peur de notre colère… Mais si tu te plies à l’ensemble des missions que nous allons te confier Albus et moi, alors peut être que tu ne pourriras pas dans une geôle de l’Enfer. Mais pour cela, tu devras être notre main gauche. Ce rôle est plus amer que la bile d’un démon ivrogne. Néanmoins, es tu prêt à assumer ce rôle oui ou non ?
- J’en suis convaincu. Je ferai ce que vous voudrez.
- Nous verrons cela mais je ne tolèrerai aucune contestation de ta part. Est-ce assez clair ?
- Limpide comme du cristal.
Harry prit alors conscience de ce qui rongeait Rogue et compris alors ce qui a pu le pousser à le sauver à plusieurs reprises. Mais il n’eut pas le temps d’approfondir sa réflexion car il fut emmené vers un dernier souvenir. Harry reconnut les lieux. C’était à Poudlard. Il se vit lui-même attaqué par Amicus Carrow et il découvrit que ce fut Rogue lui-même qui le débarrassa de son adversaire avant de partir pour la tour de Griffondor. Tierru l’accompagnait et semblait satisfait de la situation.
- Vous pouvez entrer il n’y a personne. Vous voici dans le château comme convenu.
- Vous avez magnifiquement œuvré mon cher Severus. Je crois que vous lui avez sauvé la vie.
- C’est vrai se contenta de répondre Severus.
- Ne le jugez pas trop durement. Il lui manquait des éléments pour comprendre la complexité de la situation. Et il y avait aussi des choses qu’il n’était pas encore prêt a entendre. Maintenant, allez auprès de votre maître et informez-le que Shagrel s’est réveillé… Et faites lui comprendre que nous venons pour lui.
- Je ferai de mon mieux.
- Soyez sûr d’une chose, vous ne passerez pas l’éternité à brûler dans une geôle de la forteresse de Zaradraas.
Harry vit Tierru lui remettre la pièce d’échec à l’effigie de Rogue à ce dernier sauvant ainsi définitivement son âme des brûlures de l’Enfer.
- Merci.
- Ne me remerciez pas Severus, ce sont vos actions qui vous ont sauvé. Maintenant allez terminer ce que vous avez commencé.
Rogue acquiesça et disparut dans l’ombre. Laissant Tierru et Harry seuls. Tierru se dirigea lui vers la porte qui menait à la tour de Griffondor, laissant Harry seul avec un certain poids sur la conscience.
Il revint au présent. Il était encore secoué par ce qu’il venait d’apprendre. Alexana était au près de lui.
- Je me suis dit qu’il valait mieux attendre que tu reviennes par toi-même. Mais qu’est ce que tu y as découvert ?
- Il aimait ma mère… C’est pour cela qu’il m’a sauvé. Mais je ne suis pas sûre qu’il ait été vraiment avec nous.
- Il ne l’a jamais vraiment été, c’est vrai. Il était comme Sanguinis, il agissait en fonction de ses intérêts. Finalement, il n’était pas plus mangemort que toi et moi. Seulement un opportuniste malchanceux.
- Peut être.
Harry repensait à la scène où le père de Rogue avait maltraité son propre fils car il ne voulait pas traiter Lily de sang de bourbe. Il fut seulement victime de la société cancéreuse dans laquelle il a vécu. Puis il se tourna vers la pensine. Le souvenir avait disparu.
- Ce n’était pas vraiment un souvenir expliqua Alexana. L’esprit de Rogue n’avait jamais prit le temps d’assimiler totalement ces évènements avant de les extraire. Maintenant tu es le dernier détenteur de la mémoire d’un professeur de potion cruel et malheureux mais qui repose en paix.
Alexana sentit l’émotion monter en lui. Elle le prit dans ses bras l’étreignit de toute son âme. A ce moment là, la porte s’ouvrit brutalement et la professeure McGonagall apparut aux côtés de Ron et de ses parents.
- Allons, que faites vous là ? Demanda le professeur McGonagall, surprise par leur présence ici.
- Rien madame, absolument rien. Nous avions besoin d’être seuls pendant un moment. Répondit aisément Alexana.
- Je comprends bien ma chère répondit le professeur mais comprenez bien que ce n’est pas le lieu approprié pour cela. Allez dans vos dortoirs.
Harry et Alexana s’en allèrent avec un Ron pouffant de rire.
- Harry je suis désolée mais je ne peux plus rester ici, nous sommes constamment harcelés je ne peux plus le supporter.
- Je te comprends mais où aller ? la maison de mes parents est encore en ruine.
- Nous pourrions aller au sanctuaire. Nohranne m’avait laissé les clés avant de partir.
- Tu en es sûre ?
- Bien sûr ! nous pouvons même partir tout de suite.
- Très bien j’aimerai dire au revoir à Ron et Hermione ainsi qu’à toute sa famille pour ce qu’ils ont fait pour moi.
- C’est tout naturel. Pour ma part, je vais aller aviser les gardiens de notre retour. J’irai ensuite parler à Ron. J’ai encore l’impression qu’il croit que je lui en veux encore de nous avoir quitté au sanctuaire.
- C’est fort possible. En même temps, personne n’est parfait n’est ce pas et ce n’est certainement pas toi qui va contredire.
Ils eurent un regard profond l’un pour l’autre. Une longue page d’histoire venait d’être tournée. L’avenir désormais leur appartenait.